
Placée sous le signe de l’héritage, la journée annuelle 2025 a mis l’accent sur 70 ans de mission engagée au service des chrétiens persécutés, avec le désir de fêter avec reconnaissance l’obéissance à l’appel de Dieu de Frère André, son fondateur, et d’engager la prochaine génération à soutenir à son tour l’Église qui souffre pour sa foi.
De la contrebande de bibles au soutien des chrétiens persécutés dans plus de 70 pays
Dès le matin, invités et amis ont été accueillis à Yverdon par l’équipe actuelle et de nombreux bénévoles, ainsi que par une VW Coccinelle bleue emblématique: la copie de la voiture utilisée dès 1955 par Frère André pour ses passages de bibles en contrebande derrière le rideau de fer.
«Vous êtes une voix, […] une main, […], une lumière pour ceux que l’on essaie de mettre dans l’obscurité», relevait Michel Siegrist, président (a.i.) du Réseau évangélique suisse, lors de la célébration de reconnaissance. «Continuez à réveiller nos consciences en nous rappelant que suivre Jésus peut coûter cher.»
Le passage de témoins symbolique et la prière réciproque entre Evert Schut, compagnon de route de Frère André, et Dylan Wirth, représentant de la nouvelle génération, a marqué le point d’orgue de la matinée. «Ceux qui veulent suivre Jésus seront persécutés, il faut que de nouvelles personnes s’engagent à leurs côtés», expliquait le premier, alors que le second relevait l’obéissance, le courage et la foi de ses prédécesseurs.
Des témoins qui invitent à s’engager avec foi
Plus de 450 personnes ont participé aux conférences et ateliers de l’après-midi.
L’accent a été mis sur la différence réelle qu’apporte la présence, les visites et le soutien, pour les chrétiens qui traversent la persécution.
Pour les 80 enfants présents, un challenge de construction de Lego© était organisé.
Fred Williams, pasteur d’une église attaquée violemment à Jos, au Nigeria, a témoigné que face à la haine, le commandement de Jésus d’aimer ses ennemis peut être appliqué avec foi et audace. «Au départ, je voulais me venger, mais Dieu m’a montré comment répondre à la haine par l’amour. Il m’a mis à cœur de me rendre dans des villages de peuls, ceux-là même qui avaient attaqué mon église des années auparavant, et d’installer des panneaux solaires pour qu’ils puissent avoir de l’électricité. Ils ont été si touchés par cet acte d’amour désintéressé qu’ils me considèrent désormais comme un ami.»
Haroon*, chrétien d’arrière-plan musulman réfugié en Europe, anciennement imam de haut rang au Pakistan, a raconté aux 750 jeunes présents pour la soirée comment il s’est converti au christianisme alors qu’il avait été formé au djihad, tout en n’occultant pas le quotidien difficile qui est le sien depuis son départ forcé de son pays d’origine, sa tête étant mise à prix.
«La prière d’un modeste chrétien de mon pays et l’amour de Dieu ont changé ma vie.»
Leur expliquait-il, les encourageant à leur tour à aimer leurs amis, à prier pour eux et à vivre selon les enseignements de Jésus.
Nous utilisons des cookies essentiels et d'autres technologies sur notre site Web, tandis que d'autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience de l’utilisateur. Ils sont notamment utilisés pour vous offrir une possibilité de don sécurisé et pour une évaluation anonyme des accès à notre site. En outre, ils nous permettent de partager nos vidéos YouTube sur le site. Selon la fonction, des données sont alors transmises à des tiers et traitées par ces derniers. Vous trouverez plus de détails sur l'utilisation de vos données dans notre Déclaration de protection des données. Vous pouvez à tout moment révoquer ou modifier votre choix.