L’enthousiasme et la foi d’Amora*, chargée de communication pour notre organisation partenaire en Afrique subsaharienne sont à la mesure des violences que les chrétiens endurent dans les pays de cette région du monde. «Lorsqu’un village est attaqué par des militants islamiques, les chrétiens qui parviennent à rester en vie lors de leur fuite n’ont plus rien,» rapporte-t-elle. «Nous leur rendons visite avec de la nourriture, une natte, parfois une bible. C’est peu de choses, mais cela les encourage, ils s’accrochent à cette petite lumière, et à mesure que nous les accompagnons, ils retrouvent peu à peu la joie de vivre en Dieu.»
Trentenaire active depuis 10 ans aux côtés de l’Église persécutée en Afrique subsaharienne, Amora* a constaté l’aggravation de la persécution qui y sévit. Actuellement, cette région enregistre à elle seule 9/10 des chrétiens tués dans le monde en raison de leur foi. Reprenant l’image du corps de Christ, décrite dans le texte biblique de 1 Corinthiens 12, elle a encouragé le public à s’engager en faveur des chrétiens déplacés par les violences et les persécutions, en d’Afrique. «Ça commence par la prière,» a-t-elle conclu. «Elle peut aller là où nos pieds ne peuvent se rendre. Dieu a sa façon de faire les choses, il est Dieu. Commençons par prier.»
Comment parler de Jésus à des musulmans?
John Ghanim, yéménite et musulman d’origine, le fait sur TikTok. Sa communauté compte au total plusieurs centaines de milliers d’abonnés, principalement du Moyen-Orient.
Établi au Royaume-Uni, car le Yémen applique la peine de mort pour quiconque quitte l’islam, il a expliqué aux quelque 600 jeunes venus l’écouter lors d’OD-Night qu’il ne regrette pas sa conversion à Jésus-Christ, en 2017, bien qu’elle ait eu d’énormes conséquences pour sa vie. «Je suis certain d’être pardonné de mes fautes et de vivre auprès de Dieu, au paradis, après ma mort,» s’émerveille-t-il. «Cette réalité est inaccessible pour un musulman, qui vit constamment dans la peur de ses actes, bons et mauvais, et du choix que fera Allah quant à son sort éternel.»
En choisissant de devenir chrétien, John Ghanim a vu toute sa famille lui tourner le dos, sa femme a été forcée par la communauté à divorcer et à emmener leurs deux enfants loin de lui.
Lors d’OD-Night, il a témoigné de la manière extraordinaire dont Dieu l’utilise, via les réseaux sociaux, pour se faire connaître à d’autres musulmans jusque dans les pays dans lesquels la foi en Jésus-Christ est totalement interdite.
Les conséquences de la persécution en Asie du Sud
Plusieurs heures auparavant, après quelques chants de louange animés par le groupe marseillais WorshipNoiz, c’est Abraham*, responsable de notre mission pour plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, qui a ouvert les feux de la journée annuelle, en expliquant les conséquences, pour les chrétiens, de la crise politique actuelle au Bangladesh. Il a relayé le témoignage poignant de chrétiens qui ont perdu tous leurs biens matériels dans les pillages de maisons qui ont suivi les manifestations du 5-6 août: «Ce n’est rien, en comparaison avec le trésor que je possède en Jésus-Christ», commentait une chrétienne après les attaques. Abraham* a aussi remercié les personnes présentes pour leur soutien et les prières, «Nous ne pouvons pas arrêter la persécution, mais nous pouvons préparer l’Église, afin qu’elle y réponde de manière fidèle à Jésus-Christ.»
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